Arrêts maintenance : Albioma prévient et limite les risques avec un logiciel QHSE
La société Albioma Galion produit de l’énergie pour le compte d’EDF et est basée en Martinique.
Le site organise chaque année :
- 2 arrêts techniques sur la turbine à combustion en juin impliquant la coactivité de 20 intervenants sur 3 ou 4 jours, puis en octobre environ 50 intervenants (tranche 1),
- et 1 arrêt technique pour l’énergie renouvelable en janvier (tranche 2), impliquant la coactivité de 200 intervenants sur 3 semaines.
Nos équipes ont interviewé G. Charles-Nicolas, responsable QHSE d’Albioma Galion, pour savoir comment sont préparés leurs arrêts techniques et comment ils parviennent à éviter les situations à risques.
Un contexte d’arrêt de maintenance avec un objectif 0 accident
Durant ces périodes d’arrêts maintenance, de nombreux métiers différents cohabitent : travaux de chaudronnerie, soudure, soudure haute pression, radioactivité, maintenance chaudière, nettoyage haute pression, travaux électrique… “Il faut être très vigilant et avoir une organisation irréprochable !”.
L’objectif d’Albioma est le 0 partout : 0 accident, 0 impact environnemental, 0 retard.
Sur une île, les contraintes sanitaires sont plus fortes, les maladies circulent plus facilement par exemple. La sensibilisation aux épidémies est donc très importante. De plus, les populations des divers continents se succèdent, il faut être très rigoureux et bien communiquer… En local, la culture industrielle est assez peu développée, un accompagnement est nécessaire.
Il faut être très clair sur les différentes étapes, les analyses de risque et les modes opératoires propres au site. Tout est préparé en amont pour que tout soit fluide et opérationnel le jour J. L’accueil sécurité doit être validé avant l’arrivée des intervenants sur le site et les documents nécessaires sont échangés également en amont. A l’arrivée, les Plans de Prévention sont signés après vérification et le badge est imprimé. L’intervention peut enfin débuter.
Chaque semaine, 3 causeries sont organisées (lundi, mercredi, vendredi). Le but est d’échanger et de rappeler les mesures de prévention. Les préventeurs sécurité sont présents sur le terrain tout au long de la journée et pour le travail occasionnel de nuit. Leur rôle est de vérifier la bonne application du Plan de Prévention et de répondre aux questions. Albioma ne laisse aucune place au doute !
Digitaliser l’accueil sécurité des prestataires avec Cikaba
L’accueil sécurité est la porte d’entrée de toute intervention, il est au cœur du système de prévention d’Albioma. Au-delà de l’ancrage des consignes QHSE, l’accueil sécurité pose leurs exigences en termes de prévention et permet d’augmenter la vigilance de chacun.
Il a été proposé à Albioma de digitaliser les accueils sécurité à destination des intervenants des entreprises extérieures pour faciliter la gestion des arrêts maintenance.
Gains apportés par le logiciel QHSE Cikaba
Souplesse et efficacité
Les accueils sont repassés à chaque arrêt maintenance, car il y a des mises à jour régulièrement en fonction des retours d’expérience. Le logiciel permet d’actualiser facilement les consignes QHSE.
“En utilisant Cikaba, nous faisons évoluer des accueils sécurité pour les adapter davantage aux interventions et aux spécificités de chaque métier. Le logiciel permet d’aborder de nombreuses disciplines et de communiquer les messages essentiels. Tout est expliqué.”
Gain de temps
Un lien d’accès à l’accueil sécurité est envoyé par email pour que chaque intervenant le passe de chez lui, à son rythme.
Conformité
A l’arrivée des intervenants sur site, les managers ont juste à vérifier si le test de connaissances a bien été validé. Si une thématique a été identifiée comme incomprise, ils reviennent dessus avec les salariés. Pour les intervenants qui n’ont pas réussi l’accueil sécurité à distance, ils peuvent le repasser sur place en présence des managers.
« Nous exigeons des standards de sécurité et évaluons chaque intervention d’entreprise extérieure, pour améliorer les prochaines. Cikaba facilite ces évaluations ».